Qui sommes nous ?

Almel

Almel MIQUEL, psychologue clinicienne depuis 2012 diplômée en master de psychologie clinique et psychopathologie à Paris Descartes. 

Au-delà de ma formation initiale, mes différentes expériences professionnelles m’ont amené à rencontrer différents publics et d’affiner mon regard de clinicienne. 

Assoiffée d’acquérir de l’expérience, mais aussi de comprendre le monde qui nous entoure, il était important pour moi d’aller voir aussi ce qui se fait ailleurs, afin d’enrichir et complexifier l’analyse et les outils thérapeutiques. J’ai travaillé dans plusieurs villes comme Paris, Lyon, Buenos Aires, avant de revenir sur ma terre natale, l’île de la Réunion. 

En parallèle de mon activité en libéral, je maintiens toujours une activité en salariat. Maintenir un travail d’équipe, créer des partenariats, aller à la rencontre de public n’ayant pas accès au libéral, me parait enrichissant pour le praticien et nécessaire pour comprendre l’évolution constante de notre société. J’ai travaillé 7 ans auprès d’enfants et jeunes porteur de handicap et leur famille dans un établissement médico-social. Aujourd’hui, j’ai intégré une équipe qui accompagne les personnes immigrés et en rupture de parcours, entre autre.

Si cela fait plusieurs années que je suis installée à la Réunion, l’envie d’enrichir ma pratique est toujours présente. 

En 2016, je deviens psychotraumatologue et victimologue, formée par les pionniers de la victimologie à La Réunion Frédéric Mauvisseau et Chantal Kreder. Une lecture qui me permet aujourd’hui d’accompagner toutes personnes ayant vécu/subi un ou plusieurs traumatismes. Suite à l’obtention de mon diplôme, j’ai exercée au RPIMA de Pierrefonds, où j’ai pris en charge et soutenu plusieurs militaires et leurs familles victime de traumatismes de guerre. 

Dans le même temps, j’ai créé un partenariat avec l’association Femmes des Hauts Femmes d’Outre-mer, qui soutient les femmes victimes de violences. Ce partenariat permet aux femmes, mais aussi aux enfants de bénéficier d’un suivi en victimologie en libéral, financé par l’association. 

En 2017 j’entame la formation pour devenir thérapeute de couple et de famille, circuit de formation de 3 ans avec l’Institut D’Etudes Systémiques. Un parcours et une expérience de vie qui vient bouleverser mais aussi mettre en lumière des évidences non évidente.  

En 2021 avec Djamilah nous commençons à travailler en co-thérapie sur quelques suivis, très vite nous sommes frappées par la richesse et la fluidité de notre collaboration. Ainsi né notre idée de notre propre cabinet, avec nos regards différents, nos pratiques différentes, mais cohérentes et nos lectures des comportements et des fonctionnements complémentaires. 

Je dis toujours que notre « devoir » est de créer un espace bienveillant tout en s’engageant à sortir et explorer hors notre zone de confort. 

 

Djamilah

Plus jeune je me destinais à devenir archéologue, avocate puis journaliste. Ces professions ont en commun : l’exploration, la recherche et l’histoire … combiné à un intérêt profond pour les gens, les relations et pour le monde qui nous entoure, c’est naturellement que je me tourne vers la profession de psychologue.

En 2013, je ressors diplômée de l’Ecole de Psychologues Praticiens de Lyon avec un mémoire sur le processus thérapeutique du groupe. Envisageant la thérapie comme un bagage dans lequel je puise mes outils pour accompagner, je débuterais mon parcours de psychologue dans pleins de domaine différents : soins palliatifs, rééducation cardiaque et fonctionnelle, chirurgie … 

Puis, durant huit années j’exercerais dans le milieu de la protection de l’enfance où j’ai pu accompagner des enfants, des adolescents et leurs familles à penser et panser leurs liens. Ainsi, lorsqu’en 2017 la formation dispensée par l’Institut d’études Systémiques permet d’ajouter la compétence de thérapeute familial et de couple à mon parcours je m’y engage avec enthousiasme. En effet, cette formation viendra bousculer non seulement ma prise en charge mais aussi ma compréhension du monde.

Ayant en tête que nous évoluons hors de notre zone de confort, je me lance dans l’aventure du libéral en 2020 tout en gardant un pied dans l’institut. Je travaille actuellement dans un établissement accueillant des personnes en situation de handicap. J’ai récemment intégré l’association Femme des hauts femme d’outre-mer afin d’accompagner les femmes victimes de violences conjugale tentant de se (re)construire.

En 2022, né « Sèr » ce projet concrétise une collaboration déjà bien rôdée avec Almel. Il vient symboliser l’engagement fort que nous avons pris d’abord individuellement et aujourd’hui en nous associant à accompagner au plus près de leurs besoins, les individus, les familles et les couples. Notre complémentarité est une richesse et un levier que nous mettons au service de notre prise en charge.

Au-delà des frontières de l’accompagnement, je tire mes enseignements dans les échanges du quotidien, dans la pratique du sport et l’exploration de la nature. La rencontre est un merveilleux moment de partage, d’échange d’où naît de la créativité si tenté que nous ayons l’œil aiguisé.